Mes chers amis,
Dans une société où la rentabilité, la vitesse, la performance et le dépassement de soi dictent la norme, il est vital pour chacun de reconnaître, de nommer et d’honorer ses limites.
Qui que nous soyons, peu importe nos titres, nos responsabilités ou nos engagements, nous demeurons de simples êtres humains. Même les plus forts d’entre nous ont besoin de repos, de moments de silence et d’un temps de ressourcement.
Un maître de sagesse nommé Thomas Merton disait : « Se laisser emporter par une multitude de problèmes conflictuels, accepter trop de demandes, s’engager dans trop de projets, vouloir aider tout le monde, c’est succomber à la violence de notre époque. »
La réussite et la qualité de notre vie dépend beaucoup moins de ce que nous accumulons que de l’expérience que nous faisons de ce qui nous entoure. Il faut avoir le courage non seulement de se dégager des injonctions à performer dans toutes les sphères de notre existence, mais aussi celui de se laisser toucher au plus profond de notre être par le monde du vivant.
S’accorder du temps pour respirer, contempler, méditer, c’est s’accorder du temps pour vivre. C’est au moment même où nous commençons à prêter attention que nous réalisons à quel point tout est précieux, car tout est éphémère.
Que la vie vous soit douce,
Nicole