Par la grande fenêtre de la salle à manger, un vent léger fait virevolter quelques flocons. Auparavant, je ne me serais pas attardée si longuement à leur présence.

Or, depuis que j’en sais plus sur la formation de ces minuscules cristaux, je ne les vois plus comme avant. L’existence d’un flocon de neige commence par une simple particule de poussière. D’environ un dixième de millimètre de diamètre.

Durant la saison froide, l’air se condense sur le grain de poussière jusqu’à former une gouttelette. À cette étape, elle est encore trop légère pour tomber du ciel toute seule. Elle devra patienter jusqu’à ce que la température chute au-dessous de zéro avant d’amorcer sa descente.

Dès que le froid s’en saisit, la goutte se transforme en un flocon. Il ne faudra pas moins de 100 000 gouttelettes pour former un seul flocon de neige de la forme d’une petite toile de six branches. Lors de leur descente, certains prendront l’aspect d’une aiguille, d’un cylindre, d’une larme à six pointes, tandis que d’autres ressembleront à une colonne creuse, un filament ou à d’autres formes hexagonales.

Tout cela pour une durée de vie de quelques secondes.

Pour toutes ces raisons, quand j’en vois tomber du ciel, je tente d’en faire le décompte aussi soigneusement que ceux qui comptent leurs bénédictions.

« Il existe deux façon de vivre. La première, c’est de vivre comme si rien n’était un miracle. La deuxième, c’est de vivre comme si tout était un miracle. » – Albert Einstein

(Extrait tiré de Tout Passe )

Que la vie vous soit douce,

Nicole

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