Tout comme la nature doit survivre à des pluies fortes et à des orages violents, nous sommes aussi destinés à traverser de grands bouleversements. L’une des choses les plus difficiles à vivre durant ces tempêtes de l’existence, c’est l’impression d’être seul à naviguer sur un océan déchaîné.
Durant ces périodes sombres, il faut se rappeler que ce qui sauve un naufragé au milieu de l’océan n’est pas de se mettre à nager de toutes ses forces, mais de tendre la main pour s’accrocher à quelque chose ou à quelqu’un. Pour éviter de nous noyer au milieu de nos problèmes et de nos difficultés, nous devons nous aussi tendre la main vers quelqu’un.
Tendre la main est la chose la plus courageuse à faire. Dans l’acte de s’accrocher et de demander de l’aide, on trouve la force de se relever. Et c’est ainsi, exactement comme le naufragé qui retrouve la terre ferme, qu’on arrive à se tenir debout.
Puis, peu à peu, les vents se calment et la tempête intérieure perd de sa force. On commence à voir clair devant soi. On trouve ainsi la force intérieure de continuer. De faire un pas, puis un autre, dans la direction d’une vie nouvelle.
Et, un jour, ce sera à notre tour de tenir la main de quelqu’un qui traversera une tempête.
Que la vie vous soit douce,
Nicole
(Texte extrait de L’Art de se réinventer, publié aux éditions de l’Homme.)