Au cours de notre vie, nous allons tous commettre des maladresses et faire de faux pas.
Se tromper, trébucher, tomber, se relever et se remettre en marche, cela fait partie de l’expérience humaine.
S’accepter, dans une attitude de bienveillance, n’est pas toujours chose facile.
S’accepter ne signifie pas de cesser tout effort pour s’améliorer et évoluer, mais admettre que nous sommes naturellement imparfaits.
Malheureusement, nous oublions trop souvent cette brûlante vérité qu’est notre humanité.
Ainsi, au moindre faux pas, nombreux sont ceux qui se tyrannisent pendant des jours, des semaines, des mois.
Dans notre société, se critiquer continuellement et se comparer négativement peut sembler une attitude banale, mais au fil du temps, ce conditionnement nous laisse des traces intérieurement.
Ces traces se manifestent ensuite sous forme d’un sentiment d’anxiété ou d’une impression douloureuse ; celle d’être incomplet, inférieur, insuffisant.
Ce mal-être peut nous entraîner dans des spirales autodestructrices ou dépressives.
À l’inverse, accepter notre humanité nous préserve de la tyrannie intérieure, de la honte et de l’humiliation.
Cette bienveillance envers soi-même nous permet d’observer de plus près nos failles, sans jugement et sans condamnation.
L’observation de soi, sans l’intervention de notre égo, mène à la compréhension de notre nature humaine.
Très souvent, nous nous rendons compte que nos limitations ne sont pas là par choix, elles font partie de notre évolution.
S’il est une chose qui puisse nous aider dans l’acceptation de soi, c’est la méditation de la compassion.
Cette pratique d’auto-bienveillance, plus que toute autre, nous apprend à nous accueillir dans des moments difficiles.
En somme, méditer nous enseigne à s’accepter soi-même.
Cette compassion, cet amour altruiste, à mon avis, est la clé de toute transformation profonde et durable.
Sur ce site, vous trouverez des pratiques d’auto-compassion pour vous accompagner dans cette évolution.
Que la vie vous soit douce,
Nicole