Sur ma table de travail trône une petite statue du Bouddha. De par sa sereine présence, cette statuette me sert de doux rappel qu’il me faut respirer et demeurer au moment présent, peu importe les circonstances.
Tout près de ce porte-bonheur se trouve une citation de Ajahn Chah, grand maître bouddhiste thaïlandais, reconnu pour sa vaste sagesse et sa contagieuse joie de vivre : toute transformation profonde sera précédée d’un grand moment d’inconfort. C’est là le signe que vous êtes sur le bon chemin.
Depuis des années déjà que ces mots me servent de panneaux indicateurs pour guider vers la paix intérieure. La voie qui y mène est parfois parsemée d’inconforts : L’inconfort du doute, de la confusion, de la remise en question, de ne pas savoir de quoi sera fait l’avenir. Autant nous sommes destinés à nous transformer, autant nous sommes appelés à traverser les inconforts inhérents au changement.
Pour ma part ce qui m’aide grandement c’est de laisser aller la résistance intérieure. Pour y parvenir, la méditation est le chemin que j’emprunte chaque jour. C’est un moment que je m’offre pour me laisser être. Me laisser respirer. Assise sur un petit banc de bois, je me laisse bercer par mes souffles. Ce mouvement de va-et-vient m’enseigne à laisser aller mes attentes. À accepter ce qui est. À accueillir ce qui est à venir.
Vous trouverez sur ce site comme des séances méditatives pour explorer les ressources infinies qui sommeillent en nous-mêmes. Méditer, ce n’est pas s’efforcer à être calme, c’est apprendre à se connaître, à se comprendre, à mieux vivre notre existence.
Que la vie vous soit douce,
Nicole