Cette semaine, j’ai reçu une leçon de vie.
Depuis trois semaines, je vivais divisée en moi-même. Dès que je m’asseyais à ma table de travail, j’avais l’impression d’occuper l’espace de quelqu’un d’autre. Le même sentiment survenait lorsque je marchais les chiens dans les rues désertes de notre banlieue.
Avant-hier, j’ai compris.
Une partie de moi est en deuil de ma vie d’avant.
Une autre s’adapte tranquillement à sa nouvelle réalité de confinement, de relations virtuelles et de distanciation sociale.
Chacune a sa raison d’être. Les deux sont de grands enseignants.
La première m’accorde la permission de vivre mon chagrin et mes petits et grands deuils suite à cette tragédie.
La seconde me rappelle de mettre l’emphase sur l’essentiel. Et l’essentiel, c’est le moment présent. Autrement dit, si je manque l’essentiel, je manque ma vie.
Ma vie, c’est qui je suis …
Et non ce que je peux faire ou ne pas faire durant cette pandémie.
De tout coeur avec vous,
Nicole ?❤️