La peur ne pas nous protéger.
Et pourtant elle nous fait croire qu’elle possède ce pouvoir.
Dans le creux de l’oreille, elle nous chuchote :
Tu n’es pas en sécurité. Méfie-toi des autre
Ne prends pas de risques. Tu vas échouer.
Tu es différent. Tu es vulnérable.
Tu n’as pas de talent. Tu es trop vieux, trop vieille.
Tu es trop ceci. Tu n’es pas assez cela.
Reste avec moi. Laisse-moi te protéger !
C’est la façon dont la peur nous séduit et c’est ainsi qu’elle rétrécit, peu à peu, nos vies.
Mais en vérité, la peur ne peut pas nous protéger.
Son seul pouvoir est de nous inciter à vivre derrière un mur fait de méfiance, d’angoisse, d’inquiétude, d’anticipations. Ce mur nous force à reculer, à nous isoler. Il nous emprisonne derrière des barreaux qui empêchent l’amour, l’amitié, la beauté, la lumière et le succès, d’entrer dans nos vies.
La clé pour en sortir, c’est de s’entrainer progressivement à affronter nos peurs. Comment ? Voici quelques pistes :
- En nommant nos peurs, mais en le faisant correctement. Ainsi au lieu de dire : « j’ai peur », il se préférable de se demander « de quoi ai-je peur ? » En retirant le « je » de l’équation, cela nous permet de créer une saine distance entre la peur et soi-même.
- Dans notre corps, tentons de découvrir où se dissimule la peur. Parfois, elle se camoufle sous la forme d’une tension dans la mâchoire, d’une raideur dans les épaules, d’un malaise à l’estomac, d’une douleur au ventre ou au dos. Lorsqu’on découvre son terrier, on peut faire appel au souffle pour la faire fondre, la dissoudre, la déloger, avec une attention bienveillante. Le simple fait de respirer doucement et patiemment dans la région concernée en y ajoutant une pensée de compassion de soi-même peut véritablement faire une différence. Essayez, vous verrez bien …
- Mettre sur papier les scénarios terrifiants que notre esprit trame dans le noir de notre conscience. Très souvent, c’est en voyant apparaître l’histoire qu’on se raconte sur papier, que l’on réalise à quel point ce scénario ne tient pas debout.
- Choisir de prendre le risque, le très beau risque, de dire “oui” à quelque chose de nouveau. Par exemple, si vous avez à choisir entre deux options, dites “oui” à celle qui vous fait le plus peur, car c’est elle qui détient la clé de votre liberté.
- Faire face à la peur en s’entourant d’amis et de gens qui nous inspire, nous motive et qui nous supporte dans l’exploration de notre plein potentiel.
- Accepter que l’échec fasse partie de l’aventure. Lorsque l’on tombe ou lorsque l’on recule, rien ne sert de se juger sévèrement. On doit simplement se remettre debout et réapprendre se détacher graduellement de nos peurs imaginaires. Le chemin vers la liberté intérieur peut être long, mais il vaut nettement la peine d’être voyagé.
J’espère de tout coeur que ces quelques réflexions vous seront utiles.
Que la vie vous soit douce,
Nicole