Lorsque je pense à toutes les fois où j’ai attendu que les autres, les évènements et les conditions extérieures me fournissent des raisons pour être heureuse, je constate à quel point que j’ai perdu du précieux temps. Puis, un beau jour, j’ai finalement compris que je ne pouvais pas donner aux autres ou aux circonstances de la vie la responsabilité de me rendre heureuse. À compter de ce moment-là, j’ai pris la décision d’être la seule responsable de mon bonheur.
Parce que notre société nous impose une image préfabriquée du bonheur, nous sommes nombreux à croire qu’il viendra avec l’achat d’un nouveau bien matériel, un rajeunissement dans notre apparence ou une perte de poids, une croisière en haute mer ou un voyage exotique, ou encore avec l’arrivée d’une nouvelle relation, d’une promotion ou d’un événement extraordinaire…
Alors, on attend patiemment d’être heureux.On attend ceci. On attend cela. On attend que nous arrive le bonheur un jour, chacun son tour. On attend de terminer ses études ou de trouver un meilleur emploi. On attend de rencontrer le grand amour ou de divorcer. On attend de changer de voiture, de partir en vacances ou de déménager dans la maison de ses rêves. On attend d’avoir un enfant ou que les adolescents quittent la maison. On attend de payer ses dettes ou de partir à la retraite. On attend de reprendre la forme ou de recouvrer la santé …
Puis les années passent. Les responsabilités et les exigences de la vie changent, mais elles ne finissent jamais vraiment. Pendant ce temps, on est toujours dans la file d’attente. À attendre que les problèmes disparaissent comme par miracle pour être, enfin, heureux.
Le bonheur, le vrai, ce n’est ni un événement ni une situation particulière, mais un état d’être. Un état d’esprit qui commence avec la simple décision d’être responsables à cent pour cent de notre bonheur. Se tenir entièrement responsable de son bonheur va bien au-delà des limites de la simple pensée positive. Lorsque notre bonheur prend source de l’intérieur, nous devenons les maîtres d’oeuvre de notre existence.
Mais pour y parvenir, il faut cesser d’attendre. Être heureux, c’est être pleinement ici et maintenant, dans le plein consentement de ce qui est.
Que la vie vous soit douce,
Nicole