Ils vivent dans l’ombre et aujourd’hui, on n’entendra probablement pas parler d’eux-mêmes.
Ils ne recevront ni fleurs, ni chocolats, ni carte de souhait.
Ils sont souvent invisibles et préfèrent demeurer anonymes.
Mais parfois, si on est vraiment chanceux, on les surprend en plein dévouement et ainsi, on peut voir :
Cette mère qui vit de l’assistance sociale, mais qui coupera son sandwich en deux ce midi pour le partager avec une sans-abri.
Cet homme qui travaillera des heures supplémentaires pour aider à amasser des fonds pour une cause humanitaire.
Cette femme qui visitera des personnes seules aux soins palliatifs durant sa seule journée de congé.
Ce père qui donnera l’argent de ses prochaines vacances à un camp d’entraînement pour que les enfants de son quartier puissent jouer au soccer cet été.
Cette adolescente qui a mal au ventre, mais qui cédera tout à l’heure sa place dans le métro à un vieil homme qui peine à marcher.
Ce patron compréhensif qui tentera d’aider un employé à se sortir d’une dépendance.
Ce garçon qui, avant l’école, ira pelleter les marches de la dame qui vit seule au deuxième étage de son immeuble.
Cette jeune femme qui m’écrit, ce matin, pour savoir comment aider son meilleur ami à réparer un coeur brisé.
À vous tous, invisibles cupidons de notre société, je rends hommage aujourd’hui et je vous dis un grand MERCI de rendre notre monde meilleur.
Que la vie leur soit douce,
Nicole